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Avvenimenti nazionali ed internazionali sul Futurismo e su altri temi correlati ampiamente documentati da comunicati stampa, testi critici ed immagini fotografiche.
 




Dolce vita? Du Liberty au design italien (1900-1940)


A cura di Guy Cogeval e Beatrice Avanzi


Parigi, Musée d'Orsay, 14 Aprile – 13 Settembre 2015











Museo









Agli inizi del XX secolo, in Italia le arti decorative sono le eredi di una grande tradizione artigianale e artistica, e si fanno portavoce del desiderio di progresso di una nazione che ha da poco trovato la sua unità. Ebanisti, ceramisti, maestri vetrai lavorano spesso in collaborazione con i più importanti artisti, creando un vero proprio "stile italiano", destinato a influenzare la nascita stessa del design moderno.

Questo percorso ricco, complesso, e pieno di entusiasmo, si è sviluppato sullo sfondo di un periodo storico dei più bui e difficili, che finirà per conoscere gli esiti tragici del regime fascista.

Per questo era necessario interrogarsi sul valore di questa esperienza, e lo facciamo a partire dal titolo della mostra. Può esistere un periodo di creatività straordinaria mentre la nazione corre verso la catastrofe? Poteva esistere una "dolce vita", prima che Federico Fellini rendesse celebre questo termine negli anni Sessanta?

Le arti decorative, dai mobili eccentrici di Carlo Bugatti, alle invenzioni dei Futuristi, fino alle inaspetatte sedie rosse di Marcello Piacentini, ci parlano di una creatività gioiosa, di una capacità inventiva senza limiti, ma soprattutto del definirsi di un "carattere" italiano, che ancora oggi contraddistingue il design, la moda e l'arte.




Italie 1900-1940




Les collections du musée d'Orsay se sont récemment enrichies d'ceuvres importantes de la période Liberty, qui n'est autre que la version italienne de l'Art Nouveau. Un somptueux panneau décoratif de Vittorio Zecchin réalisé pour l'hôtel Terminus de Venise en 1914, de précieux meubles d'Eugenio Ouadi ainsi que le bureau de Federico Tesio, pièce unique créée en 1898, viennent s'ajouter aujourd'hui à la collection permanente, soulignant ainsi la vocation internationale de notre politique d'acquisition et notre intérêt pour les arts appliqués. Je souhaite saluer ici la ténacité dans leur travail de recherche d'Yves Badetz, conservateur général, responsable des acquisitions, et de Beatrice Avanzi, conservatrice au musée d'Orsay.

Cet ensemble d'oeuvres a fait naître l'idée d'une exposition dédiée aux arts décoratifs italiens, sujet qui me tient particulièrement à coeur depuis que j'ai orga-nisé en 2006 avec Giampiero Bosoni une grande exposition sur l'histoire du design italien, intitulée « Il modo italiano », pour le musée des Beaux-Arts de Montréal, qui ne fut hélas pas vue en France.

L'approche exhaustive de cette exposition de 2006 (de 1900 à 2005) incluait alors les créations des plus jeunes designers italiens. Si les nouvelles généra-tions sont aujourd'hui représentées à Orsay à travers les chaises Nel blu dipinto di blu créées par Jacopo Foggini qui colorent de manière inattendue les salles du restaurant, il a fallu néanmoins, dans le cadre de notre exposition, choisir une période plus restreinte et nous nous sommes fixés comme limite la veille de la Seconde Guerre mondiale (les années 1920-1940), soit les origines du design industriel. C'est à cette époque qu'un groupe de jeunes extraordinairement talentueux tels que Franco Albini, Guglielmo Ulrich, Carlo Mollino, sans oublier Gio Ponti, ont jeté les bases du « good design » qui se développera après-guerre. Leur itinéraire créatif riche, complexe et profondément nourri de leur enthousiasme, s'est déroulé dans un contexte historique des plus sombre et difficile. C'est pourquoi il était nécessaire de s'interroger sur la valeur de cette expérience et nous le faisons à partir du titre de l'exposition. Comment une créativité exceptionnelle peut-elle exister dans une nation qui court à la catastrophe?
Une « dolce vita » a donc vu le jour avant que Federico Fellini ne rende cette expression célèbre dans les années soixante 7 Les arts décoratifs de cette époque, depuis les meubles excentriques de Carlo Bugatti jusqu'aux surprenantes chaises rouges de Marcello Piacentini, en passant par les objets extravagants des futuristes, évoquent une créativité joyeuse, une capacité d'invention sans limites, mais surtout définissent un  « caractère » italien qui distingue aujour d'hui encore le design, la mode et l'art.

Un projet tel que celui-ci n'aurait jamais pu voir le jour sans les prêts généreux consentis par des musées, des galeries, et surtout des collectionneurs privés et les familles mêmes de ces artistes, qui ont adhéré sans réserve à cette initiative. Je souhaite exprimer ma profonde gratitude à l'ensemble de ces collectionneurs.

Je souhaiterais également honorer la mémoire du grand collectionneur Francesco Carrero qui, avant de nous quitter malheureusement l'été dernier, nous avait ouvert les portes de sa demeure vénitienne et avait manifesté son soutien inconditionnel à cette exposition, aux côtés de sa femme Chiera et d'Alessandro Pron.

J'ai plaisir aussi à remercier particulièrement Gabrielle Belli et Massimo Vitte Zelman pour leur sou-tien constant.

Ces grands protagonistes du design contempo-rain que sont Alessandro et Francesco Mendini ont conçu la scénographie de cette exposition. Ils furent mes complices lors de l'exposition « Il était une fois Walt Disney », montée au Grand Palais en 2006. Leur authentique attachement à l'histoire du design, leur capacité à dialoguer avec le passé s'ajoutant à leur incomparable imagination créative fondent ce projet d'une scénographie élégante et joyeuse, dans l'esprit que nous avons souhaité pour cette exposition. Je remercie tout particulièrement Alex Mocika qui a su donner vie à cette création grâce à sa précieuse contribution.

Enfin, je souhaite également remercier les experts qui, par leur collaboration complice, éclai-rèrent notre travail : Irene de Guttry et Maria Paola Maino, éminentes spécialistes des arts décoratifs italiens. Cette exposition, qui n'aurait pas pu trouver sa place dans un musée des arts décoratifs, est plus une exposition de « civilisation », comme le furent autrefois des expositions historiques telles « Paris-Moscou » (1979) et « Les réalismes » (1981) au Centre Pompidou, sans prétendre rejoindre leur maelstrôm impression-nant d'ceuvres.

Je remercie chaleureusement la co-commissaire avec moi de l'exposition, Beatrice Avanzi, par ailleurs conservatrice de l'art étranger au musée d'Orsay.

Guy Cogeval, président des musées d'Orsay et de l'Orangerie et commissaire de l'exposition




La saison du liberty




Liberty è il nome che l'Art Nouveau prende in Italia, nazione che ha da poco raggiunto la sua unità (1861). All'inizio del XX secolo, il giovane regno è ancora culturalmente ed economicamente diviso in tante realtà regionali. E' nel Nord del Paese, dove si avvia il processo di industrializzazione e si consolida una borghesia imprenditoriale, che gli artisti e gli artigiani si accostano alla modernità.

In un clima di ottimismo, con il liberale Giolitti al potere, si inaugura nel 1902 a Torino la Prima mostra internazionale di arti decorative moderne. Carlo Bugatti presenta mobili rivestiti di pergamena, dalle forme fantastiche e zoomorfe; Eugenio Quarti si distingue per la leggerezza dei suoi mobili a intarsi di fili metallici e di madreperla; il fabbro Alessandro Mazzucotelli espone opere in ferro battuto ispirate alla natura.

Numerose sono le relazioni tra gli esponenti delle diverse discipline artistiche: il pittore Giovanni Segantini, cognato di Bugatti, è uno dei massimi esponenti del Divisionismo, movimento che si afferma nell'ultimo decennio dell'800. Come Gaetano Previati e Giuseppe Pellizza da Volpedo, egli utilizza la nuova tecnica per rappresentare contenuti ispirati al simbolismo internazionale, spesso venati da preoccupazioni sociali.




Paravent
Carlo Bugatti, Paravent, vers 1900




Chaise
Carlo Bugatti, Chaise, 1902




Madame Butterfly
Leopoldo Metlicovitz, Madame Butterfly, affiche de l'opèra de G. Puccini, 1904




Vase (Paysage lacustre violet)
Galileo Chini, Vase (Paysage lacustre violet), 1903-1904




Vase avec des oiseaux de proie et des plumes de paon
Galileo Chini, Vase avec des oiseaux de proie et des plumes de paon stylisèes, 1898-1902




Crèdence
Vittorio Zecchin, Crèdence, 1923




Les Rois mages
Vittorio Zecchin, Les Rois mages, vers 1919




Vase à murrines
Vittorio Zecchin, Vase à murrines, 1920




Flacon
Umberto Bellotto, Flacon, 1922




Reconstruction futuriste de l'univers




Movimento d'avanguardia fondato dal poeta Filippo Tommaso Marinetti nel 1909, il Futurismo si oppone al "passatismo" della cultura borghese, delle accademie, dei musei. Esso dà voce al desiderio di rinnovamento allora diffuso tra gli artisti più giovani, proponendo una nuova estetica basata sull'esaltazione del progresso e della velocità.

All'appello di Marinetti rispondono Giacomo Balla, Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Luigi Russolo e Gino Severini, che firmano, nel febbraio 1910, il Manifesto dei pittori futuristi e, nell'aprile successivo, il Manifesto tecnico. Essi traducono in pittura il desiderio di "rendere e magnificare" i "miracoli della vita contemporanea", di rappresentare la "sensazione dinamica" delle metropoli in continua trasformazione.

Il dinamismo è l'essenza della nuova pittura: non si vuole più catturare un momento di vita, ma "l'eterna velocità onnipresente". Ne deriva un linguaggio rivoluzionario che, attraverso la "simultaneità della visione", tradotta in una compenetrazione dinamica di colori e di forme, intende "porre lo spettatore al centro del quadro". "Noi futuristi, Balla e Depero, vogliamo realizzare una fusione totale per ricostruire l'universo rallegrandolo, cioè ricreandolo integralmente.": con queste parole Balla e Depero lanciano, nel marzo 1915, il manifesto Ricostruzione futurista dell'Universo, che inaugura una seconda stagione del Futurismo, destinata a durare fino all'inizio degli anni 1940. L'estetica futurista si estende allora a tutti i campi dell'arte e della vita. A Roma, la casa dove abita e lavora Balla è un campionario virtuale, dove tutto è in vendita, dalle tovaglie alle lampade. La sua stanza da pranzo, ideata nel 1918 e realizzata in legno povero, ha forme eccentriche, dinamiche, colorate. Depero a Rovereto apre la sua "casa del Mago" dove crea arazzi, manifesti pubblicitari, giocattoli, ispirati a una fantastica umanità meccanica. Seguendo il loro esempio, numerosi futuristi aprono negli anni Venti "case d'arte" in diverse città italiane.




Visions simultanèes
Umberto Boccioni, Visions simultanèes, 1912




Rythme plastique du 14 juillet
Gino Severini, Rythme plastique du 14 juillet, 1913




Primaverilis
Giacomo Balla, Primaverilis, vers 1918




Salle à manger
Giacomo Balla, Salle à manger, détail, 1918




Pessimisme et Optimisme
Giacomo Balla, Pessimisme et Optimisme, 1923




Service à café
Giacomo Balla, Service à café, 1929




Diablotins de caoutchouc à ressort
Fortunato Depero, Diablotins de caoutchouc à ressort, 1919




Chevauchée fantastique
Fortunato Depero, Chevauchée fantastique, 1920




Chevalier à plumes
Fortunato Depero, Chevalier à plumes, 1923




Affiche publicitaire pour le nougat Vido
Fortunato Depero, Affiche publicitaire pour le nougat "Vido", 1924




Pichet à décor futuriste
Tullio d'Albisola, Pichet à décor futuriste, 1929-1930




Table basse en bois peint
Julius Evola, Table basse en bois peint, 1920-1925




Portrait de Marinetti
Enrico Prampolini, Portrait de Marinetti, poéte du golfe de la Spezia, 1933




Aérovase
Fillia, Aérovase, vers 1932




Assiette montée destructurée à décor futuriste
Nicolai Diulgheroff, Assiette montée destructurée à décor futuriste, 1930-1931




Vase
Nicolai Diulgheroff, Vase, vers 1932




Profil continu Dux
Renato Bertelli, Profil continu "Dux", vers 1933




Plongée dans la ville (De la carlingue)
Tullio Crali, Plongée dans la ville (De la carlingue), vers 1938




Vase Véronèse
Vittorio Zecchin, Vase "Véronèse", modèle de 1921





Mètaphysique




Nel 1917 Giorgio de Chirico, pittore di origine greca, da sempre estraneo al mondo delle avanguardie, incontra all'ospedale militare di Ferrara Filippo de Pisis e Carlo Carrà. Nasce allora, nel pieno del conflitto mondiale, la Metafisica, un "sogno travestito di antico", come la definì il critico Fritz Neugass. Vi partecipa, per un breve periodo, anche Giorgio Morandi.

Con la Metafisica, la pittura italiana ritrova la via di un colloquio con l'arte classica che avrà pieno sviluppo negli anni Venti: il richiamo al mito classico, già presente nei quadri che anticipano, fin dagli ani Dieci, la nuova poetica (come L'ennemie du poète) è un elemento centrale nell'opera dei due "dioscuri", i fratelli Giorgio e Andrea de Chirico (noto con lo pseudonimo di Alberto Savinio). Esso viene rielaborato in rappresentazioni che intendono indagare il senso nascosto e profondo delle cose attraverso associazioni inaspettate, colloqui poetici tra oggetti che non hanno alcun legame logico tra loro. Busti, gessi, frammenti antichi convivono in una straniante continuità con oggetti quotidiani.

Benchè la Metafisica sia un movimento esclusivamente pittorico, una sensibilità affine si svliuppa parallelamente nelle arti decorative. Uno sguardo incantato, sospeso tra ispirazione classica e gusto Déco, caratterizza le ceramiche di Gio Ponti, mentre un senso di spaesamento si ritrova nelle ironiche e sorprendenti creazioni in vetro di Buzzi e Martinuzzi per Venini.

Nel 1918, Felice Casorati si è appena trasferito a Torino. L'industriale Riccardo Gualino, collezionista e mecenate, gli commissiona nel 1924 l'arredo della sua casa e la realizzazione di un piccolo teatro.

Casorati realizza inoltre dei mobili per la propria abitazione: in legno nero lucido, dalle linee pure e privi di ornamenti, gli arredi concorrono a creare quell'atmosfera immobile e atemporale che caratterizza anche i suoi dipinti. In anticipo sui tempi, essi presentano una semplificazione di forme ispirata all'arte dei maestri primitivi italiani del Tre e Quattrocento.




L'Ennemie du poète
Giorgio De Chirico, L'Ennemie du poète, 1914




Nature morte
Giorgio Morandi, Nature morte (Métaphysique), 1918




Meubles dans la vallée
Giorgio De Chirico, Meubles dans la vallée, 1927




Forme de main en ronde-bosse
Gio Ponti, Forme de main en ronde-bosse, 1935




Objets abandonnés dans la forét
Alberto Savinio, Objets abandonnés dans la forét, 1929




Plante grasse
Napoleone Martinuzzi, Plante grasse, vers 1933




Paysage aux jouets
Alberto Savinio, Paysage aux jouets, 1929




Amphore pulegosa
Napoleone Martinuzzi, Amphore "pulegosa", 1925-1927



Novecento et Rèalisme magique




A partire dalla metà degli anni Dieci, molti artisti, in opposizione ai linguaggi delle avanguardie, riscoprono i valori della tradizione e la lezione degli antichi maestri, da Giotto a Piero della Francesca.

Il dipinto Silvana Cenni di Felice Casorati è un suggestivo manifesto di questo "ritono all'ordine" che si diffonde in tutta Europa.

Nel 1922 nasce il movimento Novecento Italiano, sostenuto da Margherita Sarfatti, infleunte critica d'arte. Vi aderiscono fra i primi Sironi, Funi e Oppi, che, guardando al passato, danno vita a un "classicismo moderno" fondato su purezza di forme e armonia della composizione.

Nelle arti decorative la figura dominante è quella dell'architetto Gio Ponti, che, negli anni Venti, reinterpreta per la manifattura di porcellane Richard-Ginori tipologie arcaiche come l'urna e la cista e inventa centinaia di decori, rivisitazioni ironiche della mitologia classica.

A Murano, Paolo Venini affida la direzione della sua vetreria ad artisti e architetti, quali Zecchin, Martinuzzi, e Scarpa, che creano forme pure, di ispirazione classica, ma anche innovative tecniche di lavorazione. Allineandosi al Novecento artistico, destinato a divenire l'espressione "ufficiale" del regime fascista, la produzione di arredi assume forme solide e semplificate (come nei mobili di Portaluppi per casa Corbellini), talora con accenti più magniloquenti.

Il linguaggio "solido, concreto e definitivo" di Novecento è affiancato negli anni Venti dal Realismo magico, corrente che propone un' originale interpretazione del diffuso clima di ritorno al classicismo. La lezione dei maestri del Quattrocento è declinata attraverso l'inquietudine profonda dello sguardo contemporaneo: ne deriva, come scrive Massimo Bontempelli, "un' atmosfera di stupore lucido (…), quasi un'altra dimensione in cui la vita nostra si proietta".

Tra i maggiori interpreti di questa corrente vi sono Felice Casorati e Antonio Donghi, autore di scene borghesi immerse in una dimensione immobile e straniante.




Paysage urbain au taxi
Mario Mario Sironi, Paysage urbain au taxi, 1920




Salle à manger de la maison Casorati à Turin
Felice Casorati, Salle à manger de la maison Casorati à Turin, 1926




Une femme
Felice Casorati, Une femme (L'Attente), 1918-1919




Silvana Cenni
Felice Casorati, Silvana Cenni, 1922




Ciste La Conversation classique
Gio Ponti, Ciste "La Conversation classique", 1924




Vase Perspective
Gio Ponti, Vase "Perspective", 1925




Portrait de sa femme sur fond de Venise
Ubaldo Oppi, Portrait de sa femme sur fond de Venise, 1921




Deux vases bleu azur
Vittorio Zecchin, Deux vases bleu azur, 1922-1925




Petits saltimbanques
Antonio Donghi, Petits saltimbanques, 1938




Cabinet et deux chaises pour la maison de Fiammetta Sarfatti
Marcello Piacentini, Cabinet et deux chaises pour la maison de Fiammetta Sarfatti, 1933




Cirque équestre
Antonio Donghi, Cirque équestre, 1927




Desserte avec tables gigognes pour la salle à manger de la maison Ferrarin à Milan
Franco Albini, Desserte avec tables gigognes pour la salle à manger de la maison Ferrarin à Milan, 1931



Abstraction et rationalisme




Nel 1926 un gruppo di giovani architetti lombardi, tra cui Giuseppe Terragni, influenzati dalle teorie di Gropius e di Le Corbusier, secondo cui le forme degli edifici e degli oggetti d'uso sono determinati dalla loro funzione, fondano il "Gruppo 7", dando vita al movimento razionalista italiano. Ben presto vi aderiscono architetti di tutta Italia.

Essi realizzano mobili dalle forme pure, prive di ogni decorazione, utilizzano materiali innovativi come il tubolare metallico, giungendo all' integrazione delle arti con il mondo dell'industria e della produzione di serie. A Como, Terragni progetta un edificio-simbolo del Movimento moderno, la Casa del Fascio, alla cui decorazione collaborano gli astrattisti Manlio Rho e Mario Radice. Arte astratta e architettura razionalista gettano allora le basi del nascente design industriale. Tra gli esempi più significativi di questo momento di passaggio, vi sono oggetti innovativi come la Radio di Franco Albini, e la Lampada Bilia di Gio Ponti, ideata nel 1931, ma messa in produzione solo molti anni più tardi, perchè giudicata troppo all'avanguardia.




Composition R1
Mario Radice, Composition R1, 1932




Composition 67 R.S.D.A.
Manlio Rho, Composition 67 R.S.D.A., 1938-1939




Meuble-vitrine pour la Salle des cabines d'essayage d'une maison de haute couture
Pietro Lingeri, Meuble-vitrine pour la "Salle des cabines d'essayage d'une maison de haute couture", 1930




Oiseau 2
Osvaldo Licini, Oiseau 2, 1936




Chaise pour la maison Devalle
Carlo Carlo Mollino, Chaise pour la maison Devalle, 1939-1940




Sculpture n. 23
Fausto Melotti, Sculpture n. 23, 1935




Lampe Bilia
Gio Ponti, Lampe "Bilia", 1931 (réédition)




Fauteuil de Proust
Alessandro Mendini, Fauteuil de Proust, 1978






14 aprile - 13 settembre 2015
Museo d'Orsay
Exposition temporaire niveau 5

Comitato scientifico
Guy Cogeval, presidente dell'istituto pubblico del museo d'Orsay e del museo dell'Orangerie Beatrice Avanzi,conservatrice al museo d'Orsay
Irene de Guttry, storica dell'arte
Paola Maino, storica dell'arte

Questa mostra beneficia del Patronato del Ministerio dei beni e delle attività culturali e del turismo (MIBACT).

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